M.P.C. ou la double vie

installation, documentary / experimental, France, 2024 (in progress)
developed within the Académie de France à Madrid – Casa de Velázquez
beneficiary of the Fondation des Artistes production grant
produced by Hidden Mother


Salió el sol a despedirte, 16 mm, 4’, 2023




Life Could Strike – But It Will Burn (Altarpiece), 16 mm, 4’, 2023




Lo que creemos es lo que cuenta para nuestra vida, multiécran, 4K/16 mm, 20’, 2024


Enquête sur les légendes et les replis d’une filiation.
Investigating the legends and corners of a family history.




       

2024
exposition Les Chambres de verre – Académie des beaux arts, Paris (08.02.24 >> 17.03.24)
2023
projection Círculo de Bellas Artes, Nuit des Idées
exposition Itinérance #1 – Casa de Velázquez, Madrid (22.06.23 >> 16.07.23)
       

Car les hommes passent

co-directed with Thibault Verneret
documentary / experimental, 15’, 4K, France, 2019



Mange-Garri : désert de poussière et d’eau rouges. Zone de stockage des déchets industriels de l’usine de Gardanne, entreposés à ciel ouvert. À partir d'archives domestiques, de témoignages, et d'images tournées dans l'enceinte du site, le film interroge le pari de l'homme sur sa propre destruction. 

Mange-Garri : dust and red water desert. Industrial waste storage zone of the factory of Gardanne, stored in open air. The film observes this contaminated earth. From domestic footage, testimonies, and from images shot inside the site, it questions man’s capacity to bet on his own destruction.


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en partenariat avec Le Bleu du ciel – Centre de photographie contemporaine
et Moly Sabata Résidence d’artistes Fondation Albert Gleizes
avec le soutien de la DRAC Auvergne-Rhône-Alpes


avec les voix de
Jarmila Khaldi
Aline Frosini
Mathilde Ontato
Dorothée Pinoncely


réalisation, texte, image et montage
Assia Piqueras & Thibault Verneret


images smartphone
Abdellatif Khaldi
Association ZEA

son
Thibault Verneret

sons additionnels
Félix Blume


sound design
Marina Stanimirovic
Rémi Mencucci


montage son et mixage
Rémi Mencucci


étalonnage
Baptiste Evrard


avec la participation du
Fresnoy – Studio national des arts contemporains


production exécutive
La Société des Apaches


     
2023
Rediiffusion Libre court, France Télévisions
2022
Rediiffusion Libre court, France Télévisions
FICEG, compétition internationale, Tunisie

2021
Diffusion Libre court, France Télévisions
2020
Ji.hlava IDFF, compétition Short Joy, Tchéquie
Diffusion sur la plateforme DAFilms.com
Diffusion sur la plateforme Shouf Film, Cinema Everywhere
Rencontres Cinéma-Nature, compétition internationale, France
La Première fois, sélection, France
Les Inattendus, sélection, France
Filmer le travail, compétition internationale, France
Clermont ISFF, compétition nationale, France
Les Écrans d’Aflam, cycle “Le geste documentaire”, France

2019
Corsica.Doc, compétition “Nouveaux Talents”, France




Estran

documentary, 8’, 4K, France, 2018
installation, 20’ (loop), binaural / quadraphony, HD, France
sculpture, ebony and steel, 93 cm x 24 cm x 9 cm (base)



C’est une marche au désert. La marche d’un jeune Guinéen arrivé en France à l’hiver 2016. Sa parole a quelque chose en commun avec certains versets des Écritures. Le film les fait dialoguer à travers le corps d’une femme rendue au silence d’un deuil biblique et contemporain. Au sol, puis au mur, l’empreinte d’un espace absent : une ouverture traversée par la lumière d’un soleil. Envisagée comme un phénomène physique autant que comme une inquiétude métaphysique, cette découpe lumineuse dément les propriétés d’un éclairage fonctionnel, en provoquant une coïncidence ponctuelle et partielle de la lumière avec la sculpture. 

It is a walk to the desert. The walk of a young Guinean boy arrived in France at the end of 2016. His voice, his words have something in common with some of the Scriptures’ verses. They dialogue through the silent body of a woman who grieves a biblical and contemporary loss. On the ground and on the wall, a luminous print of a virtual space: a window crossed by a beam of sunlight. Considered a physical phenomenon as much as a metaphysical concern, this rectangle of light contradicts the properties of a functional lighting, causing a limited and partial coincidence between light and sculpture.


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“Assia Piqueras, par le dispositif qu'elle crée dans cette œuvre, nous rend l'intensité d'un déchirement en nous installant au cœur d'une oraison. Son travail se réfère à l'Ecclésiaste qui, comme toutes les grandes œuvres, nous apprend qu'une pensée ne peut cheminer en nous que si elle a généré une écriture et un rythme qui peuvent entrer en accord avec notre vibration intérieure.”

"Through the device she creates in this work, Assia Piqureas makes us experience the intensity of a heartbreak by putting us at the heart of a prayer. Her work refers to Ecclesiastes which teaches us, like all great works, that a thought can only travel within us if it has generated a writing and a rhythm that matches our inner vibration.”

Interview by Francine Auger-Rey, septembre 2018

Article by Emmanuel Tellier, Télérama, septembre 2018


avec
Lamine Diallo
Sixtine de Thé


réalisation, écriture, montage & sculpture
Assia Piqueras


production
Le Fresnoy - Studio national des arts contemporains


assistant réalisateur
Constantin Jopeck

repérages
Yoann Helynck

directrice de la photographie
Alexandra Sabathé

drone
Mathieu Baillet

ingénieur du son
Sébastien Eugène

régie
Thomas Guillot

coréalisation des entretiens
Camille Martin


musique
Antonin Rey


habit
Paul Kaplan


montage son et mixage
Rémi Mencucci


étalonnage
Baptiste Evrard


mapping / lumière 3D
Pierre-Yves Boisramé


équipe technique
Christophe Gregório
Cyprien Quairiat
Sébastien Cabour
François Bedhomme
Pierre Le Lay



2023
Gaîté Lyrique, screening, curated by Anna Tardivel, Paris, FR
Cine estudio (Círculo de Bellas Artes), screening, curated by Fabienne Aguado, Madrid, ES
2018
Panorama 19, group show, curated by Jean de Loisy, Le Fresnoy, Tourcoing, FR

Récif

documentary, 10’, 35, France, 2017



Trois paroles, à flanc d’une infinité de briques. Elles ont différent âges. Elles se sont formées au cours d'entretiens réalisés avec les habitants du lieu. "Que voyez-vous quand vous êtes à la fenêtre ?" Ils regardent vers la couleur, vers le point où la route commence, à l’endroit de la soif, dans le désert et sur la mer. Par trois fois, la route a heurté ce récif architectural, paradigme d’une modernité radieuse aussitôt radiée, qu’on appelle barre d’habitation.

Three voices, flanking an infinity of bricks. Their ages are different. They shaped themselves throughout a series of interviews led with the inhabitants. "What do you see when you stand at the window?" They gaze toward color, where the road begins – a place of thirst –, in the desert or in the sea. Three times has the road hit that architectural reef, the paradigm of some modernity – once radiant, soon written off – referred to as a housing block.


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“À mesure que la caméra balaie la barre d’immeuble de Récif – le film d’Assia Piqueras –, une révélation avance vers nous : le mur et le ciel sont une même chose. Il ne s’agit pas pour autant de transpercer la muraille, ni même de traverser théologiquement l’écran, mais plus simplement (cette simplicité est une montagne) – avec la clarté pudique du poème – de voir dans la façade un ciel, celui-là même qui déborde à droite et à gauche de l’écran. Voici qu’on assiste à une révélation si fragile que l’effacement dont elle est l’objet est sa plus sûre garantie : l’expérience spirituelle n’existe que parce qu’elle rend l’invisible vivant. Pour moi, c’est clair, l’horizon de toute l’histoire de la poésie est ici mis en jeu avec presque rien.”

“As the camera sweeps over the housing block in Récif – the film by Assia Piqueras –, a revelation moves towards us: the wall and the sky are the same thing. The point, even so, is not to pass through the wall, or even to theologically cross the screen, but more simply (and this simplicity is a mountain), with the modest clarity of the poem, to see in the façade a sky, the very sky that spills over to the right and left of the screen. Now we are witnessing a revelation so fragile that the erasure of which it is the object is its greatest guarantee: spiritual experience exists only because it makes the invisible alive. For me, it’s clear: the horizon of the entire history of poetry is here put into play with almost nothing.”

Yannick Haenel, from Panorama 19 – Novel, 2017


Article by Louise Vanoni, Beaux Arts Magazine, septembre 2019


avec
Madani Bekkouche
Lamine Diallo
Maissa Mansour

réalisation, écriture et montage
Assia Piqueras

production
Le Fresnoy - Studio national des arts contemporains


coréalisation des entretiens
Camille Martin


directrice de la photographie
Alexandra Sabathé


ingénieur du son
Jérôme Petit


régie
Thomas Guillot


musique
Adam Bernadac


montage son
Jérôme Petit


mixage
Simon Apostolou


étalonnage
Baptiste Evrard




2019
Broadcast on Beaux Arts Magazine
Festival La Chambre verte, curated by Géraldine Gomez, Auteuil, France

2017
Panorama 19, curated by Jean de Loisy, Le Fresnoy, Tourcoing, France

Kosma

experimental fiction, 5’, HD, France, 2016



Naissance d’un fils. Un enfant regarde la peau d’un serpent. L’histoire mue au silence.
Birth of a son. A child is staring at a snake’s skin. The story turns into silence.


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en partenariat avec Les Deux-Îles – Résidence de création et le Dôme Festival


image, son, texte et montage
Assia Piqueras


voix
Gabriele Rendina Cattani
Assia Piqueras


montage son et mixage
Rémi Mencucci

2017

Écran Voisin, Grands Voisins, Paris, France
2016
Partitions, commissariat Baptiste et Constantin Jopeck, Dôme Festival, Montbazon, France